Apple ne plaisante pas lorsqu’il s’agit de défendre ses intérêts. La marque à la pomme a déposé plainte le 18 mars dernier contre Amazon pour l’utilisation de la marque « Appstore ». Même si la plainte est légitime, les excès de protectionnisme récents d’Apple pourraient donner envie au juge de préciser à ces messieurs de Cupertino : « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » !
Le refus du Flash et le système d’abonnement pour les éditeurs de contenu sont des exemples symptomatiques d’une stratégie de verrouillage des utilisateurs.
Pas de Flash s’il vous plaît
Steve Jobs l’aura assez répété : pas d’applis multi-plateformes, mais des applications exclusives aux terminaux Apple, tant pis pour le Flash. Face à l’irrésistible ascension des téléphones Androïd, Apple n’a finalement eu d’autre choix que d’assouplir sa position. Ce ne sont donc pas les plaintes des utilisateurs privés de Flash qui ont entrainé un relâchement de l’étreinte mais la concurrence. A tel point que l’on est en droit de se poser la question : qui est au centre de la stratégie Apple, le produit ou l’utilisateur ?
Une souricière pour les éditeurs de presse en guise de système d’abonnement
Apple a officialisé récemment le système d’abonnement qu’il propose aux éditeurs de contenus audio ou vidéo susceptibles de nourrir les applications vendues pour les terminaux Apple. Il s’agit bien de bannir de l’App Store les applications qui proposent d’acquérir des contenus par d’autres canaux. Les détails de cette opération laissent songeur.
Enfin, inutile de revenir sur le tarif des accessoires qui donne aux utilisateurs la désagréable sensation de se faire croquer par la pomme.
Dans sa détermination à combattre les injustices, Apple serait bien inspiré de défendre également la liberté de mouvement de ses utilisateurs, ceci serait une révolution !
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